Ciao Gunns Plains
Album photoLes deux mois initialement prévus pour visiter la Tasmanie s'étirent comme du chewing-gum (9 mois au dernier décompte), pour le plus grand plaisir de nos gambettes (et du cardio de Roro). C'est que ça grimpe dans la région. Mais, quand le temps est dégagé, la vue est grandiose! Autrement, on se rabat sur les cascades ...
On profite du temps clément pour aller randonner plusieurs jours dans le parc national des Walls of Jerusalem. À peu près tous les randonneurs avec qui on a discuté (particulièrement Penny) nous ont conseillé cet endroit. La possibilité de se retrouver sous 1m de neige ne nous refroidit pas. La montagne tasmanienne, on commence un peu à connaître et on est relativement bien équipé. Le temps table sur un bon 20°, il fait suffisamment ensoleillé pour rencontrer deux serpents, un échidné et un ornithorynque. Ce sera notre dernière nuit en tente en Tasmanie.
À la ferme, on continue de monter en grade sur l'échelle du clôtureur parfait (après le creusage de tranchées et les connections électriques) : Jason nous forme à la pose de nouvelles clôtures. Et oui, on a probablement atteint le sommet de la clôture ! :)
Autre montée en grade: Penny et Steve partent cinq jours en vacances, on est promu au rang de dog-sitters. Autrement dit, servir les repas à heures fixes, aller se promener à la plage et à la rivière mais éviter que Percy n'aille manger les chameaux du zoo voisin...
Les dernières pièces du puzzle de notre voyage se mettent en place... Il n'y a plus de cas de Covid dans l'État de Victoria (où arrive le ferry), notre visa de termine fin février, on achète des billets d'avion depuis Perth. On a donc deux mois pour re-traverser l'Australie d'Est en Ouest. On met à profit les dernières semaines qu'il nous reste pour passer quelques jours à Lorinna où notre séjour tasmanien a commencé.
C'est avec grand plaisir qu'on retrouve Marie, Scott, Zac et Rosie pour des parties de cartes endiablées, de la chaleur autour de la cuisinière à bois et plein de bébés mignons: poussins, canetons, veau et petit wallabi.
Qui dit veau dit ... lait évidemment. Marie nous apprend à traire Lady Mow à la main. On est un peu lent, n'en déplaise à la vache qui, pour rester patiente, reçoit quelques pots d'avoine de plus. Avec un seau de lait par jour, pas d'autre choix que de le transformer en délicieux fromage.
Que ce soit Gunns Plains ou Lorinna, le repas de Noël du village est une tradition, l'endroit rêvé pour réseauter. Malheureusement, c'est un peu la douche froide pour nos contacts quand ils apprennent qu'on quitte la vallée de Lorinna le lendemain. De même pour le barbecue à Gunns Plains, deux jours avant de monter dans le ferry. Heureusement, on arrive à charger notre agenda (on ne peut pas dire qu'on l'utilise souvent) de trois visites de jardins/propriétés avant notre départ.
Dernier challenge à la ferme, planter 150 arbres natifs près de la rivière. Sous l'oeil attentif de l'ornithorynque du coin, les arbres s'installent dans leur ultime demeure. Un large trou, une gaine de protection et une franche rasade d'eau, on leur souhaite un avenir radieux.
À notre tour de se rempoter, on troque le luxueux Airbnb pour notre van. Ciao Penny, Steve, Percy, Lily et la ferme. Ciao la Tasmanie. Arrivederci, ciao !!
Et surtout Joyeux Noël !!! 😉